31 août – Auvillar à Miradoux, 18 km

Des tortues ninja sont sur le Chemin ce matin, dont une bleue et une rouge. Elles s’appellent Serge et Patricia. Le temps est frais et nous marchons pendant 2 heures sous une pluie légère.  Les descentes dans les sentiers boueux sont glissantes et il faut bien s’accrocher à nos bâtons pour ne pas se retrouver sur le derrière. Les seules victimes sont nos souliers qui deviennent très pesants avec toute la boue qui s’y attache.

Les tortues ninja à Auvillar

Les pieds dans la boue
Nous retrouvons Brigitte et Lucie, les deux gentilles dames rencontrés à Durfort et marchons quelques heures en leur compagnie.  Lucie est d’origine américaine et établie en France depuis 40 ans. Toutes les deux travaillent à Paris dans le milieu universitaire. C’est toujours un plaisir de les retrouver.  

Avec Brigitte et Lucie à la buvette de St-Antoine
Le ciel se dégage et le soleil réapparaît. Le Chemin passe à travers la campagne du Gers et nous traversons les jolis villages de St-Antoine et de Flamarens. Dans ce dernier village, sur la place de l’église, des tables de pique-nique en pierre nous attendent. Nous nous y installons et Brigitte et Lucie nous rejoignent. Il y a aussi dans ce village un magnifique château datant du 12e siècle et les plus belles toilettes publiques de tout le Chemin.

Le village de St-Antoine-de-Pont-d'Arratz 

A travers les champs de tournesol

Dans la campagne entre St-Antoine et Flamarens

Le château de Flamarens

Au loin, Miradoux
Partis à 8h30, nous arrivons à 15h30 au gîte Bonté Divine de Miradoux, sans se sentir fatigués.  Le gîte a été complètement rénové avec goût par Stéphane et Nathalie, un jeune couple dans la trentaine, anciens pèlerins eux-mêmes. Ils y accueillent des pèlerins depuis 2012.   Nous y retrouvons Barbara, la jeune allemande, qui a commencé à marcher au Puy-en-Velay et qui veut se rendre jusqu’à St-Jacques de Compostelle (1600 km). Nous ne sommes que nous trois dans un dortoir de 12 lits.  Pour souper, Stéphane nous prépare du boudin blanc, du couscous et une sauce aux prunes, ce qui fait dire à Barbara qu’elle cherche un mari qui cuisine aussi bien que Stéphane.


Serge avec Barbara, la jolie allemande

Serge et son sudoku dans la balançoise
Le renard détrousseur de pèlerins

3 commentaires:

  1. Quels beaux chemins et quelle belle région. Vous avez déjà une semaine de fait et tout semble aller bien. ta soeur Louise

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  2. Maya dit "awesome! they have a swing!" ;) Mona

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  3. Serge a bien du goût c'est la preuve que le mariage ne rend pas aveugle. Bonne continuation.

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