Une
longue journée de marche nous attend.
Nous prenons le chemin dès 7h45 ce matin en suivant les instructions de
Christian, le propriétaire de l’Arbladoise. Il faut dire que nous sommes en
dehors du GR65 et qu’il faut le rejoindre 2 kilomètres plus loin. Comme il est tôt, la circulation le long de
la route est dense. Nous avons bien hâte
de retrouver le Chemin à travers les champs.
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La plus vieille maison d'Arblade-le-Haut |
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En allant rejoindre le GR65 |
Au
cours de la première partie de la journée, le Chemin passe par plusieurs petits
bourgs où nous voyons de jolis gîtes qui accueillent les pèlerins.
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De biens beaux gîtes pour les pèlerins |
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Bienvenue Ô Presbytère |
Un
peu plus tard, nous retrouvons les champs de culture où la culture du maïs tire
à sa fin et bientôt le vignoble Saint-Mont dont les cépages locaux sont
façonnés à la main par les vignerons depuis des générations.
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Le long du vignoble Saint-Mont |
C’est
bien beau les champs et les vignobles, mais où trouver un endroit pour se
reposer. Un habitant qui sympathise avec
les pèlerins a justement installé un banc inusité devant sa maison. Ouf! Que ça fait du bien.
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Un moment de repos |
A
11h15, après avoir parcouru 12 kilomètres, nous arrivons au village Lelin
Lapujolle où vivent 209 habitants. Nos remerciements à Monsieur le Maire de
savoir si bien accueillir les pèlerins.
Il a mis à notre disposition dans la mairie des toilettes publiques
impeccables et, pour les pèlerins qui ne trouvent pas de gîte durant la saison
forte, une grande salle pour y passer la nuit.
Il a aussi engagé deux jeunes pour tenir un casse-croûte au joli nom de « Pacha
Mama ». Comme c’est le seul lieu pour se restaurer entre Nogaro et
Aire-sur-l’Adour (27 km), tous les pèlerins s’y arrêtent et dégustent les mets
préparés par les jeunes. Nous avons pris
du gâteau au chocolat et des crêpes. Nos
voisines ont choisi des tartes garnies de moutarde et de tomates cerises
jaunes. Nous reprenons ensuite le chemin bien rassasiés.
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La mairie de Lelin Lapujolle |
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Au casse-croûte Pacha Mama |
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Délicieuses tartes salées chez Pacha Mama |
La
faim tarde à venir après ça. Nous
marchons pendant de longs kilomètres durant lesquels Serge jase avec les
pèlerins que nous rencontrons et moi j’écoute mon nouveau livre-audio, un roman
policier de Louise Penny. Je reste
attentive à tous les indices que son héros, le commandant Armand Gamache,
énonce pour découvrir le coupable du meurtre commis à l’Académie de la Sûreté
du Québec. C’est mon amie Pauline qui m’a fait connaître les romans de Louise
Penny et je dois dire que je suis une grande « fan » de son univers.
Au fil des kilomètres, des pèlerins me demandent si j’ai trouvé le
coupable. Pas encore, et ce ne sera sûrement
pas avant quelques jours de marche. Je ne sais pas si c’est la faim ou la
fatigue qui nous décide à nous arrêter à côté de l’immense machine agricole qui
sert à couper les tournesols dans les champs, mais nous n’avions pas prévu que
son conducteur était parti dîner et qu’il reviendrait avant que nous ayons
terminé le nôtre. Toujours est-il que nous terminons notre pique-nique au son
et à la poussière de son mastodonte.
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Le coupeur de tournesols |
Nous
arrivons à l’Hôtel Natura sur le bord de la rivière à Aire-sur-l’Adour à 15h30.
C’est ici que nous posons nos pénates pour deux jours. Comme il fait encore chaud, nous nous rendons
à la piscine. Ma trempette ne dure que
le temps de faire deux longueurs, car l’eau est plutôt froide, tandis que Serge
s’y prélasse pendant 15 minutes. Nous
nous installons sur les chaises longues en compagnie d’un couple français qui
part bientôt pour le Québec et l’Ontario pour trois semaines. C’est beaucoup de distance pour si peu de
temps et autant d’endroits à visiter, surtout qu’ils se rendent jusqu’en
Gaspésie. C’est ce que nous répétons à
tous les français qui veulent venir au Canada, venez pour au moins un mois.
Il y
a beaucoup de monde en ville car ce soir il y a un concert sur l’autre rive de
la rivière, à côté du terrain de camping.
Dans les restaurants, les gens demandent d’être servis rapidement pour
pouvoir se rendre au concert. De notre
côté, nous ne sommes pas pressés et nous écouterons le concert par la fenêtre
de notre chambre car, après 8 heures de marche aujourd’hui, nos corps réclament
du repos.
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A Aire-sur-l'Adour |
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Le pont d'Aire-sur-l'Adour |
Samedi, nous attendons en après-midi l’arrivée
de Catherine et Hugues qui viennent marcher avec nous jusqu’à
Saint-Jean-Pied-de-Port. Ils laissent leur camping-car au camping et Hugues
reviendra le chercher dans deux semaines.
La question du jour est : Est-ce que Guy et Martine se joindront
également à nous au cours des prochains jours? Nous gardons espoir car c’est
un couple tellement sympathique et jovial avec qui nous avons développé une
amitié depuis 2012.
Ce
soir nous allons souper avec Catherine et Hugues au restaurant « Au
comptoir de l’Adour ». Pour notre
plus grand plaisir, c’est le festival Voca Folies en ville et le groupe les
Quinz’Amics, composé de 15 hommes avec des voix de ténors, de barytons et de
basses, viennent chanter des chants gascons au restaurant. Ils se produisent
également dans différents endroits en ville toute la fin de semaine. J’aurais aimé joindre une vidéo de leurs
chants mais la connexion internet est trop lente. J’essaierai une autre
journée.
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Chants gascons par le groupe les Quinz'Amics |
J'ai vu, sur une affiche d'une agence de voyage, un séjour de 10 jours au Québec... du Niagara à la Gaspésie! Misère!!! Les touristes vont passer dix jours dans l'autocar!
RépondreEffacerJ'aime bien les champs de tournesols... mais je préfère les vignes! T'sais, entre l'huile de tournesol pis le vin... il me semble que le choix est facile à faire!!!
Julie, tu as raison. En plus d'être meilleur, c'est plus joli.
RépondreEffacerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreEffacerAh ce que tu es drôle Julie, tu fais ma journée quand je te lis...Patricia, j'adore te lire...Merci pour tes reportages...Nicole G
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