10 septembre – Aire-sur-l’Adour à Miramont-Sensacq, 17 km

Ce matin, nous retrouvons Catherine et Hugues devant le restaurant où nous avons mangé ensemble hier soir.  C’est frais et venteux à peine 12 degrés, un temps pour marcher rapidement vêtus de nos pantalons courts. J’ai même mis des petits gants pour réchauffer mes mains.  La sortie d’Aire-sur-l’Adour passe par une montée constante qui nous réchauffe.

Ensuite, le Chemin passe par des sentiers bordés de champs semblables à ceux des jours précédents.  Heureusement nous avons la compagnie de nos amis pour rompre la monotonie et bavarder. Il faut cependant rester vigilant pour ne pas manquer les balises qui sont maintenant de couleur jaune.  Il y a beaucoup de pèlerins sur le Chemin aujourd’hui, que j'appelle l'autoroute des pèlerins, ce qui rend difficile de trouver un coin pipi discret.  Le ciel est nuageux et les nuages sombres nous laissent présager que nous aurons de la pluie aujourd’hui.  Oui,  nous en avons eu mais seulement le temps de sortir nos imperméables et de les ranger en l’espace de 5 minutes. 

Hugues, Catherine et Serge

Petit sanctuaire pour encourager les pèlerins
Nous voulons nous arrêter pour pique-niquer, mais à l’approche d’un abribus, trois pèlerins nous doublent et s’y installent.  Une heure plus tard, nous voyons une table de pique-nique sur le bord du chemin.  « Voilà notre chance pour manger nos tomates, avocats et sandwiches confortablement » pense-t-on.  Ah non! Une voiture se gare juste à côté de la table. On rouspète, ce n’est pas notre jour de chance.  Tout à coup, le conducteur redémarre et klaxonne en passant. Enfin, la table tant convoitée est pour nous.  Au bout de cinq minutes, le conducteur revient et d’un ton jovial nous dit de faire vite car il va revenir avec sept de ses amis pour occuper la table.  Le propriétaire de la table pourrait faire de l’argent car les marcheurs en ont marre de manger dans l’herbe mouillée.

Faites vite, ma gang arrive!
Nous nous arrêtons aux Chambres d’hôtes La Prade à 13h45, pendant que Catherine et Hugues continuent jusqu’au village où se trouve leur hébergement.  La journée de repos d’hier nous a remplis d’énergie et nous aurions pu continuer à marcher plus longtemps. Heureusement que la chambre est grande et attrayante et qu’on peut s’installer confortablement car le temps frais ne nous donne pas trop envie de faire de la chaise longue dans le jardin. Le souper préparé par Sandrine est délicieux.  Elle nous sert une salade landaise et un plat d'axoa (porc, poivron, oignon) d'origine basque. 


Notre chambre d'hôte ce soir

Bonjour, je m'appelle Nuts et ma maman Capucine

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