Nous
partons rejoindre Catherine et Hugues au village pendant que Martine et Guy
finissent de se préparer. Nous sommes
lundi et l’épicerie est fermée. Je vais à la pharmacie acheter des Advils pour
Serge dont le pied droit le fait souffrir. Nous partons ensuite à la recherche d’une
boulangerie ouverte pour acheter une baguette de pain et des gâteaux basques pour le pique-nique du midi.
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Guy et Martine à la fenêtre |
Pendant
ce temps, nous perdons de vue Martine et Guy qui, apprend-on par téléphone, se
sont retrouvés dans un autre secteur de St-Palais. Au téléphone, je leur dis « Je
vous attends devant la maison des Frères Franciscains ». Pendant ce temps,
Hugues, Serge et Catherine partent sur le GR 65. Au bout de 10 minutes, je
rejoins Martine et Guy, bien visibles avec leurs parapluies, et nous débutons sous
la pluie une longue montée vers la stèle de Gibraltar.
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Dans la première montée |
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Guy, l'homme au parapluie |
Les nuages sont bas et flottent au-dessus de
la campagne. La première partie de la montée est sur un sentier cimenté. Au
premier sommet, nous arrivons à une terrasse où un campeur solitaire s’est installé et où se trouve
la sculpture « Le Reflet du Ciel » de Christian Lapie. Nous
entreprenons ensuite la descente vers le village de Chobatenia par un chemin de
boue très glissant en nous tenant après une clôture. Devant nous, nous voyons
la prochaine montée qui nous attend pour
rejoindre la stèle de Gibraltar. Cette stèle est située au point de rencontre de
trois Chemins de Compostelle, celui du Puy-en-Velay (le nôtre), celui de Tours
et celui de Vézelay.
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La sculpture "Le Reflet du Ciel" |
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Martine dans la descente glissante |
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La prochaine montée qui nous attend |
C’est
à la stèle de Gibraltar que nous retrouvons Serge, Hugues et Catherine qui nous
ont vus arriver au loin. On se repose
quelques minutes avant de continuer notre montée vers la Chapelle de Soyartz
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Des retrouvailles à la Stèle de Gibraltar |
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En route vers la Chapelle de Soyartz |
Nous
arrivons à la chapelle vers 14h00, l’estomac dans les talons et les jambes molles. Nous avons l’agréable surprise
de trouver un refuge pour manger, équipé d’une grande table et de bancs de bois
tout autour. Nous sortons de nos sacs toutes
nos provisions que nous partageons entre nous.
Les gâteaux basques achetés par Hugues font fureur, tout autant que ses
bonbons au miel.
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La chapelle de Soyartz |
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L'abri pour pique-niquer |
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Une vue à 360 degrés |
Nous
continuons encore une montée par un sentier de boue. Encore une fois, nos
souliers, nos jambes et nos imperméables prennent des allures de pèlerins d’antan.
A l’approche d’Ostabat, le sentier en contrebas d’un champ est encore
pire. C’est là que Serge, dont le pied
droit le fait de plus en plus souffrir, accepte que j’appelle la propriétaire
du gîte où nous allons à Larcevau pour qu’elle vienne le chercher en voiture.
Nous l’attendons sur le pavé de l’église et 15 minutes plus tard nous partons
avec elle pendant que nos quatre compagnons continuent leur chemin jusqu’à
Larcevau. Ce fut la journée la plus difficile de notre voyage de marche depuis 25 jours.
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Guy dans la boue et Martine au loin |
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Serge en arrache |
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Serge à l'église d'Ostabat |
Ce
soir Serge soigne son pied avec de la glace, des Advils et du Voltaren. Nous espérons que le repos de la nuit fera
des miracles et qu’il pourra poursuivre demain la dernière étape de notre
marche jusqu’à St-Jean-Pied-de-Port.
Bonne chance Serge. Prend soin de ton pied depuis le temps qu'il te supporte. ta belle-soeur
RépondreEffacerQuelle magnifique route que nous voyons au loin...Je souffre avec Serge, si ça peut l'encourager....Bonne continuité...
RépondreEffacerOh!Oh! Pas une belle journée ça! Je crois que ça prendrait plus qu'une nuit de repos! Courage!
RépondreEffacerSerge va mieux, grâce à St-Jacques.
RépondreEffacerNous avons fait des prières pour le père et son pied.... ;-)
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