18 septembre – St-Palais à Larcevau, 14,6 km

Nous partons rejoindre Catherine et Hugues au village pendant que Martine et Guy finissent de se préparer.  Nous sommes lundi et l’épicerie est fermée. Je vais à la pharmacie acheter des Advils pour Serge dont le pied droit le fait souffrir. Nous partons ensuite à la recherche d’une boulangerie ouverte pour acheter une baguette de pain et des gâteaux basques pour le pique-nique du midi.

Guy et Martine à la fenêtre
 Pendant ce temps, nous perdons de vue Martine et Guy qui, apprend-on par téléphone, se sont retrouvés dans un autre secteur de St-Palais. Au téléphone, je leur dis « Je vous attends devant la maison des Frères Franciscains ». Pendant ce temps, Hugues, Serge et Catherine partent sur le GR 65. Au bout de 10 minutes, je rejoins Martine et Guy, bien visibles avec leurs parapluies, et nous débutons sous la pluie une longue montée vers la stèle de Gibraltar.

Dans la première montée

Guy, l'homme au parapluie
 Les nuages sont bas et flottent au-dessus de la campagne. La première partie de la montée est sur un sentier cimenté. Au premier sommet, nous arrivons à une terrasse où un  campeur solitaire s’est installé et où se trouve la sculpture « Le Reflet du Ciel » de Christian Lapie. Nous entreprenons ensuite la descente vers le village de Chobatenia par un chemin de boue très glissant en nous tenant après une clôture. Devant nous, nous voyons la prochaine montée  qui nous attend pour rejoindre la stèle de Gibraltar. Cette stèle est située au point de rencontre de trois Chemins de Compostelle, celui du Puy-en-Velay (le nôtre), celui de Tours et celui de Vézelay. 

La sculpture "Le Reflet du Ciel"

Martine dans la descente glissante

La prochaine montée qui nous attend
C’est à la stèle de Gibraltar que nous retrouvons Serge, Hugues et Catherine qui nous ont vus arriver au loin.  On se repose quelques minutes avant de continuer notre montée vers la Chapelle de Soyartz


Des retrouvailles à la Stèle de Gibraltar


En route vers la Chapelle de Soyartz


Nous arrivons à la chapelle vers 14h00, l’estomac dans les talons et les jambes molles.  Nous avons l’agréable surprise de trouver un refuge pour manger, équipé d’une grande table et de bancs de bois tout autour.  Nous sortons de nos sacs toutes nos provisions que nous partageons entre nous.  Les gâteaux basques achetés par Hugues font fureur, tout autant que ses bonbons au miel. 

La chapelle de Soyartz

L'abri pour pique-niquer

Une vue à 360 degrés
Nous continuons encore une montée par un sentier de boue. Encore une fois, nos souliers, nos jambes et nos imperméables prennent des allures de pèlerins d’antan. A l’approche d’Ostabat, le sentier en contrebas d’un champ est encore pire.  C’est là que Serge, dont le pied droit le fait de plus en plus souffrir, accepte que j’appelle la propriétaire du gîte où nous allons à Larcevau pour qu’elle vienne le chercher en voiture. Nous l’attendons sur le pavé de l’église et 15 minutes plus tard nous partons avec elle pendant que nos quatre compagnons continuent leur chemin jusqu’à Larcevau. Ce fut la journée la plus difficile de notre voyage de marche depuis 25 jours.

Guy dans la boue et Martine au loin

Serge en arrache

Serge à l'église d'Ostabat
Ce soir Serge soigne son pied avec de la glace, des Advils et du Voltaren.  Nous espérons que le repos de la nuit fera des miracles et qu’il pourra poursuivre demain la dernière étape de notre marche jusqu’à St-Jean-Pied-de-Port.

5 commentaires:

  1. Bonne chance Serge. Prend soin de ton pied depuis le temps qu'il te supporte. ta belle-soeur

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  2. Quelle magnifique route que nous voyons au loin...Je souffre avec Serge, si ça peut l'encourager....Bonne continuité...

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  3. Oh!Oh! Pas une belle journée ça! Je crois que ça prendrait plus qu'une nuit de repos! Courage!

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  4. Nous avons fait des prières pour le père et son pied.... ;-)

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