16 septembre – Navarrenx à Aroue, 18,7 km

Ce matin, Marie nous fait des crêpes minces comme nous les aimons. Ensuite elle nous amène visiter la poussinière qui est toute propre en attendant l’arrivée des 2400 poussins qui arriveront bientôt. Ils y resteront un mois et la température sera maintenue à 28 degrés Celsius. Ensuite, ils passeront 3 mois dans les champs et chaque soir Claude et Marie les rentreront dans des abris pour les protéger du froid, Après cela, ils seront gavés pendant 11 jours dans les salles de gavage.  Finalement, ils seront abattus pour en faire des mets de canard que nous aimons tant.      

Catherine et Hugues qui ont passé la nuit à Navarrenx viennent nous rejoindre. Nous faisons nos adieux à Marie en lui donnant plusieurs bisous et partons pour Aroue.

Un cèpe pour notre ami Hugues

Marie dans sa salle de gavage à la main

La salle de gavage semi-industrielle

Le gîte à la Ferme de Margot

Adieu ma belle amie Marie
Vers 11h45, le ciel se couvre et de gros nuages noirs annoncent une pluie imminente.  Plusieurs personnes sont installées dans un abri pèlerins pour diner. Nous continuons notre route en attendant que l’appétit vienne. Nous empruntons des sentiers boueux et le vent se lève. Heureusement, nos imperméables nous gardent au chaud, même quand il ne pleut pas nous préférons les porter.  Vers 14h00 nous arrivons à l’église de Charre. Comme tout bon pèlerin, nous entrons, admirons les lieux, faisons le tour du cimetière et poursuivons notre chemin.

Il y a de l'orage dans l'air


L'église de Charre

Intérieur empreint d'humilité
Hugues veut un café pour se réchauffer.  Faisant une confiance aveugle au guide Miam Miam Dodo, je lui dis qu’un peu plus loin, à Lichos, il y a une cabane à sandwichs et à boissons. Malheureusement le propriétaire a fermé boutique et, apprend-on, il est parti avec une pèlerine, qui s’est arrêtée chez lui, parcourir les Chemins de Compostelle. 

Catherine et Hugues s’arrêtent à la Maison Torttua, leur chambre d’hôtes pour ce soir, pendant que nous continuons jusqu’au gîte Bohoteguia à Arroue.  Nous sommes 28 personnes au gîte aujourd’hui. Heureusement Simone, notre hôte, est une femme efficace qui a de l’expérience en restauration. Nous occupons une chambre de trois et notre compagnon est un suisse qui parle peu le français mais bien l’anglais.  Il est parti de la Suisse le 24 juillet et a l’intention de se rendre jusqu’à St-Jacques de Compostelle d'ici la fin d'octobre. Serge trouve qu’il ressemble à Harrison Ford.  Le seul problème est qu’il ronfle et ma nuit n’a pas été de tout repos.


Le gîte Bohoteguia
Une grande famille de pèlerins

Comment vais-je faire pour manger tout ça?

5 commentaires:

  1. Pôvres tite-bêtes! Je n'aime pas tellement ça le gavage d'oies alors le pâté de foie gras non plus!

    RépondreEffacer
    Réponses
    1. Je pense que c'est Sylvie l'amie de tous les animaux qui écrit. Ici, le foie gras fait partie de la gastronomie locale. Alors, j'ai goûté et beaucoup aimé.

      Effacer
    2. Je sais...Je sais...Nous avons des amis d'origine française et pour eux, c'est également un délice! Ils avaient ramené de ces pâtés et nous avaient reçus. Disons que pour moi (Sylvie), le vin, le pain et le fromage ont fait mon bonheur!

      Effacer
  2. Veut-on vous gaver aussi? Simone doit vous trouver trop minces. Bon appétit. ta soeur

    RépondreEffacer
    Réponses
    1. Malgré tout ce qu'on mange, on ne prend pas un once. Il faut dire que le déjeuner et le dîner sont très légers.

      Effacer