11 septembre – Miramont-Sensacq à Arzacq-Arrazguet, 21,5 km

Perdus dans les Landes
Nous rejoignons Catherine et Hugues à l’église de Miramont à 9h00.  Nous avons une petite étape de 15,5 km devant nous… pensons-nous!!

Un arrêt à l'église de Miramont
Nous nous arrêtons au gîte d’étape communal de Miramont où nous bavardons avec l’hospitalier, Pierre Hache, qui, heureux hasard, vient des Elbeuf en Normandie, comme Hugues et Catherine.   Il a même été boulanger à cet endroit et la mère de Catherine le connaît très bien.

Dans la rue de Miramont

Quand les Elbeuviens se rencontrent
Une heure plus tard, nous croisons un fermier qui a le goût de bavarder, de parler des problèmes des petites exploitations comme la sienne et surtout de ses enfants qui travaillent au Canada.   Pendant ce temps, Hugues me donne un cours d'histoire sur Aliénore d'Acquitaine, née au 12e siècle, qui fut l'épouse d'un roi de France et d'un roi d'Angleterre et la mère du roi d'Angleterre Richard Coeur de Lion. Le cours porta aussi sur la Guerre de Cent ans entre ces deux pays. Vous ai-je dit qu'Hugues fut enseignant avant de prendre sa retraite? Vous pouvez imaginer qu'il sait vulgariser l'Histoire.  

Hum! de la bonne moulée
Nous marchons encore une heure, il est maintenant 11h00, et nous arrivons à l’église romane de Sensacq qui date du 11e et 12e siècles. Une affiche indique que nous sommes à 3 kilomètres de Pimbo où nous voulons nous arrêter pour pique-niquer. Rien ne presse, nous serons là en 45 minutes, soit à 11h45 … pense-t-on!!

L'église de Sensacq du 11e et 12e sièlces



Un peu avant d’arriver à la Maison Marsan, nous devions bifurquer à gauche, mais nos 4 paires d’yeux ont manqué la balise.  Nous continuons notre chemin sans remarquer que nous ne voyons pas de balises depuis longtemps.  Nous arrivons à un endroit où deux options s’offrent à nous.  Incertains, je sonne à une porte et la dame me dit de continuer sur la route mais que nous sommes loin de Pimbo.  Nous sommes décidemment hors sentier. Au croisement de deux routes, ne sachant pas dans quelle direction aller, nous faisons signe à une voiture de s’arrêter et grâce aux informations du gentil chauffeur, nous partons dans la bonne direction.  Nous étions presque revenus à Miramont sans s’en rendre compte.  A 13h00, nous retrouvons enfin les balises du GR65 et descendons dans un sous-bois puis remontons. A 14h15, au loin nous voyons apparaître l’église et la Collégiale  Saint-Barthélémy de Pimbo, puis nous arrivons au gîte communal où nous pouvons enfin prendre notre repas du midi. Notre errance dans les Landes nous a pris 2h30 de plus que prévu.

Perdus dans les Landes

Au loin, la collégiale de Pimbo



Il nous reste encore 5,5 km à parcourir avant d’arriver à Arzacq-Arraziguet. Nous avons maintenant les yeux rivés sur le balisage ayant appris de notre erreur.  Nous faisons notre entrée au village à 16h15 après avoir parcouru 21,5 kilomètres.  Heureusement le gîte d’étape communal, géré par la municipalité nous réserve de belles surprises.  La chambre est simple, très propre et équipée d’une salle de bain complète.  Ce soir le gîte n’offre pas le souper, donc nous allons manger à La Vieille Auberge, just’à côté. Notre choix se porte sur l’omelette aux cèpes avec salade et frites et pour dessert une immense profiterole que nous partageons à quatre.


Enfin à Arzacq!

Une maison attrayante

Une immense profiterole à quatre

2 commentaires:

  1. La distraction peut parfois coûter chère mais heureusement en bonne compagnie ça va mieux. Quel dessert! c'est absolument décadant. ta soeur

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  2. À pied, se rallonger autant, c'est de l'exercice ça! Vous aviez bien mérité ce profiterole!

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