J’ai
fait des cauchemars cette nuit. Probablement l’effet de l’Armagnac, cette eau
de vie à base de vin à haute teneur en alcool.
Nous nous levons à 6h45, marchant sur la pointe des pieds pour ne pas
réveiller nos compagnons dans les autres chambres. A 7h00 tout le monde est levé et s’affaire à
déjeuner. Je prépare le café qui n’est
pas buvable. Pauvres pèlerins qui ont dû s’en contenter. A 8h15 nous faisons nos adieux à Danielle,
Yvon, Annick et Marc, sans savoir que nous passerons la journée à se recroiser
sur le chemin conduisant à Nogaro.
Hier
soir, Marie-France nous a raconté des histoires à propos des canards qui ont dû
être abattus par milliers dans la région en raison de la grippe aviaire. Nous sommes donc surpris de voir un enclos
rempli de canards. Les chanceux ont échappé à la tuerie.
Ces canards ont échappé à la grippe aviaire mais pas à notre appétit pour le magret de canard |
Le long
des champs, on entend « Ah! des Québécois! ». C’est Marc-Antoine, un
garçon de Sherbrooke, qui se rend jusqu’à St-Jacques de Compostelle et qui
voyage très léger. Il nous tient
compagnie pendant quelques minutes en marchant à reculons. Tout un phénomène ce
Marc-Antoine. Nous marchons aussi en
compagnie de Bianca et Heddy qui ont logé avec nous au Couloumé. Bianca me parle de son travail à Courchevel
et de sa maison à Carqueierianne dans le Var, sur le bord de la Méditerranée,
qu’elle loue durant l’été. Tiens! C’est
intéressant ça.
Marc-Antoine, le québécois nous accompagne à reculons |
La pause Vache-qui-rit avec Marc et Annick |
L'Église de l'hôpital du 18e siècle |
Nous
arrivons à Nogaro où il y une boutique Orange.
Pour ceux qui ont suivi ma saga avec Samsung et mes nombreux
« chats » avec ses agents, vous serez aussi heureux que moi
d’apprendre que j’ai reçu un courriel ce matin de la compagnie Samsung me
donnant enfin les codes nécessaires pour débarrer mon téléphone. Avec l’aide de Baptiste, l’employé d’Orange,
mon téléphone fonctionne maintenant parfaitement avec la carte SIM d’Orange et
des recharges Mobicarte qui fonctionnent partout en Europe.
Il
est 16h00 et il nous reste 2,5 kilomètres à parcourir pour nous rendre à notre
gîte à Arblade-le-Haut. Nous appelons
donc Dominique, la dame du gîte l’Arbladoise, pour qu’elle vienne nous chercher à l’église. C’est un service qu’elle offre, alors nous en
profitons.
Le
gîte l’Arbladoise est situé dans une magnifique maison datant de 1870 et qui a
subi plusieurs rénovations pour accueillir les pèlerins en gîte et en chambres
d’hôtes. De grands jardins remplis de
fleurs et d’arbres fruitiers l’entourent.
Malgré le temps frais, je vais faire saucette dans la piscine, ce qui
est un exploit pour moi qui aime l’eau très tempérée.
Notre gîte l'Arbladoise |
Des fleurs pour mon amie Louise |
Nous
soupons dans la grande salle à manger en compagnie de 10 autres personnes et
j’ai enfin de la soupe, un potage aux légumes fait avec les légumes du
jardin. Après le souper, Christian nous
parle de l’histoire d’Arblade et du château d’Armagnac. La route qui passe
devant la maison était la voie royale au temps des romains. Des siècles plus tard, Napoléon III passait par
cette route pour aller visiter son Eugénie. Une autre belle étape se
termine.
Les pèlerins dans la salle à manger de l'Arbladoise |
"Carqueierianne dans le Var, sur le bord de la Méditerranée, qu’elle loue durant l’été"...voyage de famille??? ;) Mona
RépondreEffacerVoyage avec les petits-enfants. Désolée, vous passez votre tour.
EffacerHow rude!!!
EffacerMon fils avait exactement la même maison lorsqu'il demeurait à Bonas, que de bons souvenirs. Continuez à profiter de la vie!
RépondreEffacerJ'imagine que c'est Suzanne qui écrit. Ai-je raison?
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