10 octobre - Lisbonne, jour 1

Nous arrivons à Lisbonne vers midi. C’est tout un choc, c’est aussi pire que conduire à Paris dans le trafic.  Au centre-ville, après le tunnel, il y a des feux de circulation au rond-point car les voitures arrivent de partout.  On veut juste aller stationner la voiture dans un stationnement souterrain le plus tôt et le plus près possible du Lisbon Story Guesthouse où nous logeons pour deux jours.  C’est dans le quartier Rossio au nord de Praça do Comercio. La voiture est maintenant dans le stationnement de Praça da Figueira et nous marchons environ 300 mètres pour nous rendre au guesthouse. C’est un endroit sympathique, nous avons une très petite chambre et la salle de bain commune est sur le palier.  Pour 50 euros la nuit et le petit déjeuner fourni, on ne peut pas demander mieux dans la capitale du Portugal. 

Comme nous l’a conseillé Catherine et Hugues, nous nous rendons près de la Place du Commerce pour prendre un autobus touristique pour faire un tour de la ville. Nous choisissons la ligne rouge, parce que c’est l’autobus qui passe le plus souvent et c’est celui qui se rend sur le bord de l’eau et dans le quartier de Bélem.  Pas facile de prendre des photos en cours de route. Nous sommes sur le toit de l’autobus et il vente beaucoup. A plusieurs reprises, mon plan du circuit d’autobus s’envole et je dois aller le ramasser au-devant de l’autobus presqu’en rampant.

Dans les rues de Lisbonne
Je vais ramasser mon plan du trajet qui s'est envolé

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Le monastère de Geronimos
De retour à la Place du Commerce, nous essayons de prendre l’autobus de la ligne verte mais la rue est maintenant barrée par les policiers. On ne sait pas pourquoi. Plus rien ne circule et dans les rues avoisinantes, les autos, autobus et tuk-tuk font du surplace. Il n’y a que les piétons qui circulent et envahissent les rues sans se sentir en danger.  Au Québec, vous avez eu vos carrés rouges, ici à Lisbonne ils ont aujourd’hui les chemises ou t-shirts rouges partout en ville. Ce sont les partisans des équipes de football ou soccer de la Suisse et de l’Espagne qui sont venus voir leurs équipes s’affronter ce soir.

Les partisans de l'équipe de la Suisse

Ce n'est pas une statue mais un être vivant
Nous décidons alors de monter à pied jusqu’au Castelo de Sao Jorge qui trône au-dessus de la ville. C’est vraiment la meilleure façon de découvrir cette partie de la ville. C’était plus une forteresse militaire qu’un château et elle a traversé bien des époques, allant des Visigoths au 5e siècle, aux Maures au 9e siècle, aux Chrétiens au 12e siècle et aux familles royales du 14e au 16e siècle.  L’attraction principale est la vue qu’elle offre sur la ville et le voyage dans le temps qu’elle nous fait vivre. Nous redescendons des hauteurs du quartier Castelo en empruntant plusieurs escaliers de pierre, puis revenons au Guesthouse vers 17h00.  Il est temps de prendre une douche et de faire nos plans pour le souper

Sur les ramparts du Castelo de Sao Jorge



Le reconnaissez-vous?

Il y a beaucoup de paons autour du castilo

La descente au bas de la ville
J’avais le goût de manger des fruits de mer mais Serge n’aime pas ça.  Nous optons donc pour un souper où le poulet et le poisson sont au menu et notre choix s’arrête sur le restaurant Bon Jardim tout près. Il y a beaucoup d’action dans le quartier ce soir.  Les étudiants de l’université sont en période d’initiation et envahissent les rues du quartier.  J’ai comme l’idée que plusieurs d’entre eux auront un mal de bloc demain.

Au restaurant Bon Jardim

2 commentaires:

  1. Les lieux que vous visitez maintenant nous sont familiers, c'est plaisant de les revoir à travers votre regard! bon séjour au Portugal.
    Catherine et Hugues

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  2. POur moi, au contraire, tout est nouveau. Ah! souper dehors, sur une terrasse... Et je crois bien que je mangerais du poisson ou des fruits de mer tous les jours. Comme pour me faire une petite réserve pour l'hiver!

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