30 septembre – Ronda

Il n’y a que 16 kilomètres entre Benoajan et Ronda. Nous arrivons donc assez tôt ce matin et heureusement notre chambre est déjà prête à l’Hôtel San Gabriel. C’est un charmant hôtel rempli d’antiquités et de photographies qui rappellent l’histoire de Ronda.  Il affiche souvent complet et il faut réserver à l’avance, surtout à ce temps-ci de l’année.

L'hôtel San Gabriel à Ronda

La porte de notre chambre


Ronda est la ville la plus spectaculaire de la province de Malaga. Elle fut établie au 9e siècle avant JC ce qui en fait une des plus vieilles villes d’Espagne.  Elle est perchée sur un haut plateau et coupée en deux par la gorge El Tajo profonde de 170 mètres. C’est en traversant le Pont Neuf, qui date quand même de 1793, que l’on accède à la vieille partie de la ville.  

Le Pont Neuf datant de 1793
Après avoir stationné l’auto, nous débutons la visite de la vieille ville en marchant le long des remparts, puis nous allons prendre le sentier au bas des remparts, qui nous conduit jusqu’aux bains arabes qui datent du 13e et du 14e siècles. En remontant un long escalier, nous arrivons près de la jolie église de Padre Jesus. Parents et amis sont réunis sur le pavé pour la célébration d’un baptême. 

Le sentier au bas des remparts

Un p'tit tour ?

Le long des remparts

L'église de Padre Jesus
Par la promenade Blas Infante qui longe le haut de la gorge, nous nous rendons jusqu’à la Plaza de Toros, construite en 1785, qui est parmi les plus anciennes arènes pour corrida encore actives en Espagne. C’est aussi une école d’équitation de niveau olympique.  Au cours de cette visite nous en apprenons beaucoup sur le dressage des chevaux au cours des siècles. L’homme et le cheval avaient une relation très intime. La perte de son cheval sur un champ de bataille était vécue comme la perte d'un être cher par le soldat.

Une musicienne et chanteuse de grand talent

Plaza de toros : c'est ici qu'on entraîne les chevaux

Les arènes de Ronda
Du haut du pont, nous voyons un sentier qui descend au bas de la gorge.  C’est très attirant; nous nous rendons donc à la Plaza del Campillo où débute l’escalier de pierres qui nous conduit jusque sous le pont. Cette ancienne escalier islamique comprend 300 marches taillées dans le roc et est suivie d’un sentier de terre et de pierre qui longe parfois le précipice.  Serge me dit « Tu es certaine que tu veux descendre jusque-là? » Je me dis « Mieux vaut souffrir un peu que d’avoir des regrets » et on y va.

L'escalier de pierres conduisant au bas du ravin


Nous étions là-haut un peu plus tôt

Le Pont Neuf vu d'en bas

Sous le pont
En retournant à l’hôtel après souper, nous tombons sur une procession religieuse partant de l’église de la Vierge de la Paz. Il y a une immense statue, de l’encens à profusion et des musiciens.  Une partie de la vieille ville est fermée à la circulation à partir du Pont Neuf.  On peut dire qu’il y a de l’ambiance ce soir à Ronda.

Procession dédiée à la Vierge de Paz

Le Pont Neuf le soir

8 commentaires:

  1. Ça a l´air magnifique....merci de nous faire voyager..

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  2. Bonne decision de descendre...use autre place a ajouter a la liste. C'est vraiment tout un autre monde. On voit a quel point le Canada est jeune. Mona

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  3. Quand j'y étais, il faisait tellement mais tellement chaud (genre 33 à l'ombre) et comme je ne supporte pas beaucoup la chaleur, je n'ai descendu nulle part... Alors bien sûr merci de nous montrer la ville vue d'en bas.

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  4. Comme c'est beau. C'est bien de céder à nos impulsions. On fait de belles découverts. ta soeur

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  5. C'est l'avantage d'être libre de notre itinéraire. Souvent je plains ceux qui visitent en groupes organisés.

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  6. Merci pour le souvenir... (et vive les surprises!)

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