Les beaux villages de la Normandie

Avant de vous raconter notre séjour en Normandie, voici un autre chapitre de nos péripéties avec Samsung/Orange et notre départ à bord du TGV à Paris.

Ce matin, je vais avec Catherine à la boutique SFR de St-Pierre les Elbeuf pour faire remettre la carte SIM canadienne dans mon téléphone. Hier la carte de SFR était restée dans le téléphone quand on nous a dit que la boutique fermait et qu’on devait partir. Je n’avais pas apporté la clé fournie par le fabriquant pour ouvrir le petit compartiment.  A 10h00 nous nous mettons en route pour Paris ce qui nous laissera amplement de temps pour aller à la boutique Orange près de la gare Montparnasse pour acheter un téléphone Orange de base, une carte SIM et du temps d’appel. Nous mangeons un sandwich et une salade au comptoir La Brioche Doré, avant de nous rendre à la gare.  Notre train doit partir de la voie 3. Nous voyons bien que les gens marchent rapidement en sens inverse de la billetterie avec leurs valises, ce qui nous intrigue.  Des policiers et des rubans jaunes barrent le hall à la hauteur de la voie 3.  On nous informe qu’un colis suspect a été trouvé et qu’il est impossible de passer. L’heure du départ du train est dans 20 minutes, il faut faire vite.  Un employé nous informe qu’Il faut prendre le couloir de la voie 4,  aller jusqu’au bout, prendre l’ascenseur ou l’escalier jusqu’au niveau supérieur et prendre  l’escalier qui redescend à la voie 3.  Serge empoigne nos deux sacs à dos et moi les petits sacs de jour et nous marchons d’un pas rapide. Les préposés au train pressent les passagers de faire vite car le train doit partir dans quelques minutes.  Nous trouvons notre wagon et le départ se fait cinq minutes plus tard.  On peut enfin se détendre. Catherine et Hugues nous ont dit que ce genre d’alerte arrivait souvent dans le métro et les gares de Paris.  Pour nous, c’est une première fois.

22 et 23 août
A notre arrivée à Paris, mardi matin, Catherine et Hugues nous attendent.  Quel plaisir de les revoir après les longues heures d’attente à l’aéroport de Toronto, le trajet inconfortable en avion et le peu d’heures de sommeil. Nous partons pour St-Pierre les Elbeuf en Normandie et Catherine et Hugues nous accueillent dans leur maison plus que centenaire. Après une sieste bien méritée, nous prenons le repas du midi dans leur jardin joliment aménagé en compagnie de leur fille Annabelle, de leur petite-fille Lison et de son petit cousin Louis. L’heure est à la gaîté et il y a beaucoup d’histoires qui se racontent et des fous rires à regarder les enfants s’amuser. 

Avec Hugues et Catherine, dans leur jardin
Catherine et Hugues nous amènent ensuite au haut de la côte St-Auct d’où nous avons une vue magnifique sur la vallée de … (Hugues, quel est le nom de cette vallée?)

Elbeuf du haut de la côte St-Auct
Bientôt nous nous dirigeons vers la campagne par les petites rues étroites pour nous rendre à St-Germain de Pasquier. Là se trouve la plus petite mairie de France, presque de la grandeur d’un cabanon, mais avec beaucoup plus de charme.  Monsieur le Maire n’est pas en service aujourd’hui, donc c’est fermé.  Par la route qui longe la mairie, nous arrivons à l’église du village qui se laisse admirer de l’extérieur et qui a pour seuls voisins les âmes qui reposent en paix dans le cimetière aménagé avec soin.

La plus petite mairie de France


Mercredi midi, nous allons dîner à Elbeuf dans une brasserie qui fait d’excellentes salades.  Hugues reconnaît la serveuse, c’est Méline à qui il a enseigné en 1ère année il y a 16 ans.  Méline a conservé d’excellents souvenirs de son professeur et ce sont d’heureuses retrouvailles. 

Hugues et son ancienne élève Méline
A Moulineaux, on y trouve les ruines du château médiéval de Robert le Diable construit au XIe siècle.  L’histoire veut que Richard Cœur de Lion y ait séjourné. Le château fut détruit et reconstruit à plusieurs reprises, mais pour le moment ces heures de gloire sont derrière lui. Un ancêtre de Robert le Diable état Guillaume Longue Épée, le 2e duc de la Normandie.  Hugues me demande si je sais pourquoi on le nommait ainsi.  Mon esprit pervers me fait répondre rapidement « parce qu’il avait un long pénis », ce qui fait bien rire Hugues.  « Mais non » dit-il, « c’était parce qu’il était petit de taille et son épée traînait à terre ».  Je ne dois pas être la seule à avoir l’esprit mal tourné, sinon Hugues ne m’aurait pas posé la question.

Le château de Robert le Diable
Nous prenons ensuite la direction du village La Bouille situé sur le bord de la Seine.  Fières de nos origines, nous empruntons la rue des Canadiens  pour aller admirer les jolies maisons du village et l’église Ste-Madeleine de la Bouille.

Catherine dans les fleurs

La rue des Canadiens

A la Bouille, on garde sa rue propre


A bord d’un bac, nous traversons à Sahurs, de l’autre côté de La Seine, puis nous nous rendons à St-Martin de Boscherville où se trouve l’abbaye St-Georges.  Le début de la construction de cette abbaye date du 1er siècle après Jésus-Christ.  Durant les guerres de religions entre 1562 et 1570, les religieux s’enfuient et se cachent face à la fureur des protestants; l’église est dépouillée de tous ses ornements et de son mobilier et les bâtiments sont mis à sac. Heureusement, une grande partie des bâtiments sont reconstruits entre les années 1626 et 1676. Durant la Révolution française, les ordres religieux sont supprimés et les moines doivent quitter. Un marchand de Rouen achète l’abbaye et le cloître. De nos jours, il subsiste une seule partie de l’abbaye, le cloître a complètement disparu et les jardins sont classés monument historique.

Le village de La Bouille

L'église de St-Martin de Boscherville

L'abbaye St-Georges
Nous nous rendons ensuite dans la jolie ville de Pont-Audemer qui est classée parmi les plus beaux détours de France.  Ce sont les canaux qui la sillonnent qui en font sa particularité.  Elle est traversée par la Risle, le ruisseau de Tourville et la Véronne, ce qui la qualifie de Venise normande. Les habitants sont bien fiers de leur ville et savent la mettre en valeur. Les canaux sont ornés de fleurs et plusieurs ponts de pierre les enjambent.

Les canaux de Pont-Audemer



Nous terminons notre journée en mangeant des pizzas et des galettes bretonnes (grandes crêpes au sarazin)  au son de la musique d’un chanteur et guitariste très divertissant.

1 commentaire:

  1. Ce que vous avez vecu a la gare a du etre epeurant un peu mais fait parti du tout les jours j'imagine pour les gens en Europe en general en ce moment. Pas le fun ! Mona

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