Vous
êtes chanceux, deux récits aujourd’hui.
C’est ce qui arrive quand l’internet ne veut pas se connecter, nous
accusons du retard.
Encore
une journée de 36 degrés s’annonce, nous partons donc à 8h00 ce matin en
espérant avoir deux bonnes heures de marche avant d’atteindre les 30 degrés.
Nous traversons Lauzerte, puis redescendons vers la campagne. En cours de
route, nous voyons une plaque dédiée à la nation des indiens du Québec. On peut
y lire la pensée suivante qui est si juste « La terre n’appartient pas à
l’homme, c’est l’homme qui appartient à la terre ».
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Dans les rues de Lauzerte |
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La descente de la cité médiévale |
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Un hommage aux indiens d'Amérique |
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Au loin, Lauzerte |
C’est
notre 4e journée de marche et elle nous semble plus difficile. Mon
amie Lyne, qui fait des voyages en vélo, m’a dit que c’était la même chose pour
elle, le chiffre fatidique est « 4 ». Nous entreprenons les montées
plus tranquillement et cherchons à nous abriter sous les arbres le plus souvent
possible. Heureusement, il y a trois
haltes sur le Chemin de Compostelle aujourd’hui et nous en profitons bien. Les
hameaux se suivent et nous admirons les jolies maisons plus que centenaires.
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Halte sur le Chemin de Compostelle |
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Une maison plus que centenaire |
Nous
nous arrêtons à la chapelle de Saint-Sernin pour remplir nos gourdes. Un peu
plus loin, des fruits sont offerts « donativo » sur une table. Des
pommes se retrouvent dans nos sacs moyennant une contribution.
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La chapelle St-Sernin |
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Une table de fruits "donativo" |
Il
nous reste maintenant 7 km à parcourir pour arriver à Durfort-Lacapelette mais
avant, nous devons marcher le long de la route en plein soleil sur 1,5 km qui nous semblent interminables. Nous sommes soulagés quand nous voyons le marqueur du
GR65 bifurquer vers un sentier ombragé, même s’il prend un peu d’altitude.
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Le long de la route, il fait chaud |
Nous
arrivons au village à 12h30 et cherchons la boulangerie ou un restaurant. La boulangerie a fermé ses portes il y a
quelque temps et le Relais Saint-Jacques
ne sert pas de repas. Heureusement, il y a une petite épicerie adjacente où
nous achetons des croissants, des boîtes de thon, d’olives vertes et des
breuvages que nous dégustons à l’ombre.
Nous
reprenons la route pour le gîte à la ferme Le Pigeonnier de Figué-Haut où nous
arrivons en quinze minutes. Une belle
surprise nous attend. Nous avons le gîte de la maison d’Adèle à nous seuls car
Solange n’a pas d’autres réservations aujourd’hui. C’est comme être à la maison et ce soir je
cuisine le pâté chinois déshydraté que nous transportons dans nos sacs depuis
le départ de la maison. La chaleur étant tombée, nous soupons sur la table de
pique-nique devant les champs de culture. Solange nous a même offert du vin
rouge qu’ils produisent eux-mêmes.
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Souper au Pigeonnier |
C'est bien les fruits sur le bord de la route!
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