28 août – Lauzerte à Durfort-Lacapelette, 15 km

Vous êtes chanceux, deux récits aujourd’hui.  C’est ce qui arrive quand l’internet ne veut pas se connecter, nous accusons du retard.

Encore une journée de 36 degrés s’annonce, nous partons donc à 8h00 ce matin en espérant avoir deux bonnes heures de marche avant d’atteindre les 30 degrés. Nous traversons Lauzerte, puis redescendons vers la campagne. En cours de route, nous voyons une plaque dédiée à la nation des indiens du Québec. On peut y lire la pensée suivante qui est si juste « La terre n’appartient pas à l’homme, c’est l’homme qui appartient à la terre ».

Dans les rues de Lauzerte

La descente de la cité médiévale

Un hommage aux indiens d'Amérique

Au loin, Lauzerte
 C’est notre 4e journée de marche et elle nous semble plus difficile. Mon amie Lyne, qui fait des voyages en vélo, m’a dit que c’était la même chose pour elle, le chiffre fatidique est « 4 ». Nous entreprenons les montées plus tranquillement et cherchons à nous abriter sous les arbres le plus souvent possible.  Heureusement, il y a trois haltes sur le Chemin de Compostelle aujourd’hui et nous en profitons bien. Les hameaux se suivent et nous admirons les jolies maisons plus que centenaires.

Halte sur le Chemin de Compostelle


Une maison plus que centenaire
Nous nous arrêtons à la chapelle de Saint-Sernin pour remplir nos gourdes. Un peu plus loin, des fruits sont offerts « donativo » sur une table. Des pommes se retrouvent dans nos sacs moyennant une contribution.
La chapelle St-Sernin

Une table de fruits "donativo"
Il nous reste maintenant 7 km à parcourir pour arriver à Durfort-Lacapelette mais avant, nous devons marcher le long de la route en plein soleil sur 1,5 km qui nous semblent interminables. Nous sommes soulagés quand nous voyons le marqueur du GR65 bifurquer vers un sentier ombragé, même s’il prend un peu d’altitude.

Le long de la route, il fait chaud
Nous arrivons au village à 12h30 et cherchons la boulangerie ou un restaurant.  La boulangerie a fermé ses portes il y a quelque temps et  le Relais Saint-Jacques ne sert pas de repas. Heureusement, il y a une petite épicerie adjacente où nous achetons des croissants, des boîtes de thon, d’olives vertes et des breuvages que nous dégustons à l’ombre.

Nous reprenons la route pour le gîte à la ferme Le Pigeonnier de Figué-Haut où nous arrivons en quinze minutes.  Une belle surprise nous attend. Nous avons le gîte de la maison d’Adèle à nous seuls car Solange n’a pas d’autres réservations aujourd’hui.  C’est comme être à la maison et ce soir je cuisine le pâté chinois déshydraté que nous transportons dans nos sacs depuis le départ de la maison. La chaleur étant tombée, nous soupons sur la table de pique-nique devant les champs de culture. Solange nous a même offert du vin rouge qu’ils produisent eux-mêmes.


Souper au Pigeonnier 

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