26 août – Trigodina à Montcuq, 18 km

Nous quittons Trigodina à 8h15 après avoir fait nos adieux à Rémi et à nos compagnons allemands et autrichiens. La chaleur n’est pas encore installée et nous marchons d’un pas rapide dans la campagne qui est si calme le matin. Nous traversons des champs de tournesol et de tabac. 

Nos adieux à la ferme de Rémi

Des champs de tournesol
Un champ de tabac
Au bout de 10 km, nous nous arrêtons à Lascabane où nous trouvons la cantine La P’tite Pause.  Nous nous laissons tenter par les tartes aux pommes et aux nectarines. J’ai préféré celle aux nectarines. Il y a maintenant des toilettes sur le chemin, comme celle à  St-Jean le Froid, mais n’oubliez pas votre papier de toilette.

A la cantine La P'tite Pause

Voyez-vous Serge dans la toilette?
Le soleil brille à plein ciel et la chaleur s’installe de plus en plus.  Les huit derniers kilomètres jusqu’à Montcuq nous paraissent interminables.  Aujourd’hui, nous n’avons rencontré aucun marcheur ni d’animaux dans les champs, ni d’amis français pour nous tenir compagnie. Nous nous sentons seuls au monde.


 Nous arrivons à Montcuq à 14h15, tout dégoulinant de sueur.  Est-ce pour cela qu’au Café de Paris, on nous dit qu’ils ne servent plus de déjeuner? Heureusement, le propriétaire du restaurant voisin, Grambergen, nous accueille gentiment et nous dégustons de bonnes salades bien méritées. Le thermomètre de la pharmacie indique 36 degrés Celsius.

Nous nous installons au gîte le Cantourel. Marie est une bonne amie de Rémi du gîte de Trigodina et elle nous attendait.  Le seul avantage de cette canicule est que les vêtements sèchent rapidement sur les sèche-linge.

 Avec nous au gîte il y a Georges, un allemand qui ne parle ni français ni anglais (pauve lui) et deux couples français qui débutent leur randonnée à Montcuq. Juste avant souper, Erns, notre compagnon autrichien d’hier, arrive. Maintenant Georges a quelqu’un avec qui parler et Erns fait la traduction de l’anglais vers l’allemand.  Ce soir tout le monde est fatigué et à 10h00 les lumières s’éteignent.


Un excellent repas à la Cantourel

1 commentaire:

  1. Oh la chaleur...j'imagine c'est pour ca que la route est vide. Ca ne doit pas etre plaisant. Mona

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