Nous
quittons Trigodina à 8h15 après avoir fait nos adieux à Rémi et à nos
compagnons allemands et autrichiens. La chaleur n’est pas encore installée et
nous marchons d’un pas rapide dans la campagne qui est si calme le matin. Nous
traversons des champs de tournesol et de tabac.
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Nos adieux à la ferme de Rémi |
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Des champs de tournesol |
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Un champ de tabac |
Au
bout de 10 km, nous nous arrêtons à Lascabane où nous trouvons la cantine La
P’tite Pause. Nous nous laissons tenter
par les tartes aux pommes et aux nectarines. J’ai préféré celle aux nectarines.
Il y a maintenant des toilettes sur le chemin, comme celle à St-Jean le Froid, mais n’oubliez pas votre
papier de toilette.
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A la cantine La P'tite Pause |
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Voyez-vous Serge dans la toilette? |
Le
soleil brille à plein ciel et la chaleur s’installe de plus en plus. Les huit derniers kilomètres jusqu’à Montcuq
nous paraissent interminables.
Aujourd’hui, nous n’avons rencontré aucun marcheur ni d’animaux dans les
champs, ni d’amis français pour nous tenir compagnie. Nous nous sentons seuls
au monde.
Nous
arrivons à Montcuq à 14h15, tout dégoulinant de sueur. Est-ce pour cela qu’au Café de Paris, on nous
dit qu’ils ne servent plus de déjeuner? Heureusement, le propriétaire du
restaurant voisin, Grambergen, nous accueille gentiment et nous dégustons de
bonnes salades bien méritées. Le thermomètre de la pharmacie indique 36 degrés
Celsius.
Nous
nous installons au gîte le Cantourel. Marie est une bonne amie de Rémi du gîte
de Trigodina et elle nous attendait. Le
seul avantage de cette canicule est que les vêtements sèchent rapidement sur
les sèche-linge.
Avec nous au gîte il y a Georges, un allemand
qui ne parle ni français ni anglais (pauve lui) et deux couples français qui
débutent leur randonnée à Montcuq. Juste avant souper, Erns, notre compagnon
autrichien d’hier, arrive. Maintenant Georges a quelqu’un avec qui parler et
Erns fait la traduction de l’anglais vers l’allemand. Ce soir tout le monde est fatigué et à 10h00
les lumières s’éteignent.
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Un excellent repas à la Cantourel |
Oh la chaleur...j'imagine c'est pour ca que la route est vide. Ca ne doit pas etre plaisant. Mona
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