Il n’y
a que 16 kilomètres entre Benoajan et Ronda. Nous arrivons donc assez tôt ce
matin et heureusement notre chambre est déjà prête à l’Hôtel San Gabriel. C’est
un charmant hôtel rempli d’antiquités et de photographies qui rappellent l’histoire
de Ronda. Il affiche souvent complet et
il faut réserver à l’avance, surtout à ce temps-ci de l’année.
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L'hôtel San Gabriel à Ronda |
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La porte de notre chambre |
Ronda
est la ville la plus spectaculaire de la province de Malaga. Elle fut établie
au 9e siècle avant JC ce qui en fait une des plus vieilles villes d’Espagne.
Elle est perchée sur un haut plateau et
coupée en deux par la gorge El Tajo profonde de 170 mètres. C’est en traversant
le Pont Neuf, qui date quand même de 1793, que l’on accède à la vieille partie
de la ville.
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Le Pont Neuf datant de 1793 |
Après
avoir stationné l’auto, nous débutons la visite de la vieille ville en marchant
le long des remparts, puis nous allons prendre le sentier au bas des remparts,
qui nous conduit jusqu’aux bains arabes qui datent du 13e et du 14e
siècles. En remontant un long escalier, nous arrivons près de la jolie église
de Padre Jesus. Parents et amis sont réunis sur le pavé pour la célébration d’un
baptême.
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Le sentier au bas des remparts |
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Un p'tit tour ? |
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Le long des remparts |
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L'église de Padre Jesus |
Par
la promenade Blas Infante qui longe le haut de la gorge, nous nous rendons
jusqu’à la Plaza de Toros, construite en 1785, qui est parmi les plus anciennes
arènes pour corrida encore actives en Espagne. C’est aussi une école d’équitation
de niveau olympique. Au cours de cette visite nous en apprenons beaucoup sur le dressage des chevaux au cours des siècles. L’homme
et le cheval avaient une relation très intime. La perte de son cheval sur un
champ de bataille était vécue comme la perte d'un être cher par le soldat.
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Une musicienne et chanteuse de grand talent |
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Plaza de toros : c'est ici qu'on entraîne les chevaux |
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Les arènes de Ronda |
Du
haut du pont, nous voyons un sentier qui descend au bas de la gorge. C’est très attirant; nous nous rendons donc à
la Plaza del Campillo où débute l’escalier de pierres qui nous conduit jusque
sous le pont. Cette ancienne escalier islamique comprend 300 marches taillées
dans le roc et est suivie d’un sentier de terre et de pierre qui longe
parfois le précipice. Serge me dit « Tu
es certaine que tu veux descendre jusque-là? » Je me dis « Mieux vaut
souffrir un peu que d’avoir des regrets » et on y va.
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L'escalier de pierres conduisant au bas du ravin |
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Nous étions là-haut un peu plus tôt |
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Le Pont Neuf vu d'en bas |
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Sous le pont |
En
retournant à l’hôtel après souper, nous tombons sur une procession religieuse
partant de l’église de la Vierge de la Paz. Il y a une immense statue, de l’encens
à profusion et des musiciens. Une partie
de la vieille ville est fermée à la circulation à partir du Pont Neuf. On peut dire qu’il y a de l’ambiance ce soir
à Ronda.
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Procession dédiée à la Vierge de Paz |
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Le Pont Neuf le soir |
Ça a l´air magnifique....merci de nous faire voyager..
RépondreEffacerBonne decision de descendre...use autre place a ajouter a la liste. C'est vraiment tout un autre monde. On voit a quel point le Canada est jeune. Mona
RépondreEffacerOui, c'est tout un contraste.
EffacerQuand j'y étais, il faisait tellement mais tellement chaud (genre 33 à l'ombre) et comme je ne supporte pas beaucoup la chaleur, je n'ai descendu nulle part... Alors bien sûr merci de nous montrer la ville vue d'en bas.
RépondreEffacerIl faut dire qu'en bas il y avait de l'ombre.
EffacerComme c'est beau. C'est bien de céder à nos impulsions. On fait de belles découverts. ta soeur
RépondreEffacerC'est l'avantage d'être libre de notre itinéraire. Souvent je plains ceux qui visitent en groupes organisés.
RépondreEffacerMerci pour le souvenir... (et vive les surprises!)
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