13 octobre – Obidos, Nazaré, Tomar

Nous quittons Sintra avec regret; nous aurions aimé y rester une journée de plus pour prendre plus de temps pour visiter tous ses sites et aussi relaxer un peu. Comme il nous reste encore beaucoup de magnifiques endroits à visiter, nous reprenons la route en direction de la ville d’Obidos située à une heure au nord de Sintra.

Obidos est une jolie ville médiévale, entourée de remparts, qui n’a pas beaucoup changé depuis sa fondation.  Son héritage historique combiné  au dynamisme du programme culturel de la ville lui a valu le titre de ville de littérature de l’UNESCO. Nous entrons dans la ville par une jolie porte voutée où nous accueille un drôle de personnage.   Il y a beaucoup de touristes en ville, même tôt ce matin, et surtout sur la rue principale qui est bordée de boutiques.  Difficile de résister à l’offre de tant d’artisanat, de liqueur de cerise du pays appelée Ginja d’Obidos et de musique. Partout on nous offre de goûter à cette liqueur offerte dans un minuscule verre en chocolat et ce pour 1 euro; c'est délicieux et on repart avec une bouteille naturellement.   De plus, c’est une ville très fleurie, ce qui la rend encore plus attrayante. L’église Saint-Pierre, édifiée aux 13^e et 14^e siècles et reconstruite après le tremblement de terre de 1755 est particulièrement jolie.

Un drôle d'accueil à Obidos

J'aurais bien aimé les apporter pour décorer notre cour

Nous sommes au pays des oranges

La jolie église Saint-Pierre

Un bon musicien et chanteur, j'ai acheté son CD

Il y a aussi la section plus ancienne, de type médiéval, appuyée aux remparts et le château d’Obidos qui est maintenant converti en pousada et où on peut loger. Nous faisons le tour des remparts qui a l'avantage d'offir une vue saississante sur la ville et son château.

La vue de la ville Obidos du haut des remparts

Le château d'Obidos

Nous poursuivons notre route vers le nord et nous nous rendons à Nazaré, sur le bord de l’Atlantique, où les records des plus grosses vagues surfées sont battus régulièrement. Nous nous rendons à la plage du nord où les vagues peuvent atteindre 30 mètres de haut en saison, soit de la mi-octobre à la fin de février.  Aujourd’hui c’est plutôt calme.  Nous nous installons sur la plage pour pique-niquer avec nos dernières boîtes de thon et d’olives accompagnées de craquelins et nous regardons quelques amateurs de surf essayer de prendre les vagues.  Il y a aussi ceux qui le font en See-Doo qui font plus de bruit mais arrivent à prendre plus facilement les vagues.

Va-t-il y aller ?

Le p'tit bonhomme à gauche, c'est le gars qui hésitait à y aller

En Sea-Doo, c'est plus facile

Notre destination de la journée est la ville de Tomar, à 1 heure au nord de Nazaré. C’est une petite ville tranquille qu’on appelle aussi la ville des Templiers car elle était l’ancien siège de l’Ordre des Templiers. Le château abrite le Couvent du Christ (Convento de Cristo) qui est le plus grand attrait de la ville. Huit siècles après sa fondation, ce vénérable couvent des légendaires Chevaliers du Temple nous fait revivre l’époque où la forteresse faisait partie du système de défense pour sécuriser la frontière du jeune royaume chrétien contre les Maures. Lorsque l’Ordre du Temple fut dissout, le château de Tomar fut donné à l’ordre de la chevalerie de Jésus-Christ. 

Le château des Templiers

 Le couvent comporte huit cloîtres construits entre le 15^e et 16^e siècle. Tous les styles s’y côtoient allant du gothique au manuélin et au renaissant. Certains ont besoin d’être encore rénovés pour retrouver leur bel apparat.

Un des huit cloîtres

 La plus belle partie à visiter est l’église ronde, appelée Rotonde de style roman qui est un véritable sanctuaire. Les murs du déambulatoire sont agrémentés de hautes statues de saints et d’anges et ornés de panneaux illustrant la vie du Christ.

Devant l'église ronde

Nous nous sommes amusés à nous promener dans les nombreux corridors du dortoir du couvent.  Il y avait au moins 89 petites chambres aux portes très basses. Quelques-unes étaient ouvertes mais l’ajout de mobilier nous aurait mieux fait revivre les conditions de vie des  moines.

Une des allées du dortoir des moines

Serge n'aurait pas fait un bon moine, il est trop grand

 Le réfectoire est très bien rénové et montre que les moines étaient très bien nourris, les cuisines et les celliers en font la preuve.

Le réfectoire

Mais qu'est-ce que je fais là. Les femmes n'avaient pas leur place au couvent des moines

 Nous terminons notre journée au Thomar Story Hostel, dans le centre-ville où nous logeons pour une nuit. C’est une résidence très bien rénovée où il fait bon se reposer. En soirée nous traversons les ponts qui enjambent la rivière  et nous allons souper au restaurant italien La Bella où Serge peut enfin manger la pizza qu’il réclame depuis plusieurs jours.  C’était la meilleure pizza à date.

Le vieux pont de Tomar

Une des portes d'entrée de la vieille ville